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Calixthe Beyala : « Je n’ai jamais écrit pour être célèbre. Ca m’est tombé dessus et j’ai vécu avec »

Écrit par sur 12 février 2024

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Cyrille Bojiko et Calixthe Beyala

 

La romancière de renom a ouvert la nouvelle saison du programme télévisé « C’est le weekend ». Nous vous proposons un court résumé de son entretien avec Cyrille Bojiko.

Calixthe Beyala était chez nous le samedi 10 Février 2024. La romancière camerounaise de renom s’est prêtée au jeu questions-réponses de Cyrile Bojiko dans le programme « C’est le week-end ». L’auteure a succès est notamment revenue sur sa passion pour la littérature née pendant son enfance à Douala.  « Je n’ai jamais écrit pour être célèbre ça m’est tombé dessus et j’ai vécu avec. Mais sans jamais perdre la notion de d’où je venais », a-t-elle insisté.

La lauréate du Grand prix du Roman de l’Académie Française 1994 fait savoir qu’elle a été une brillante élève en mathématiques et physique. Ses débuts dans le monde littéraire notamment sa rencontre avec l’éditeur Albin Michel sont racontés. Le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire 1993 commente, scandalisée, l’affaire Martinez Zogo, du nom de de ce journaliste sauvagement tué il y a un an à Yaoundé.

Beyala parle aussi de ses devanciers dans l’espace littéraire camerounais Mongo Beti et Ferdinand Oyono. Revenant sur son parcours de romancière en France, elle considère les accusations de plagiat dont elle fait l’objet au milieu des années 1990 comme des attaques de ceux qui ne voulaient pas la voir gagner le « Grand Prix du Roman de l’Académie Française ». Voici comment elle explique ses clashs à la télévision.  « Quand on est poli avec moi, je suis la femme la plus douce et la plus polie qui existe. Mais quand vous me voyez réagir, ça veut dire que vraiment, on a poussé jusqu’au bout. Et je quitte et je m’en vais. Je n’ai pas besoin de ta télé, tu n’as qu’à la garder. C’est comme ça qu’un jour, je suis partie de France 24. On était en direct, je les ai laissés là je suis partie. Ça c’est moi ça. »

Calixthe Beyala dit pourquoi elle a mis sa notoriété mise au service des Noirs de France. Elle qui n’aime pas tut ce qui se dit et se fait sur les réseaux sociaux. « Si j’avais des responsabilités, je pense que je réduirais les réseaux sociaux. Par leur rôle néfaste. », dénonce-t-elle en pointant du doigt les travers de certaines célébrités camerounaises qui s’y sévissent. « Aujourd’hui au Cameroun, on a valorisé ce qu’il ne faut pas valoriser chez la femme. On a valorisé les influenceuses par exemples qui sont des anti modèles pour nos enfants (…) Ce modèle de femmes qui ne travaillent pas, qui n’ont pas étudié ; qui aboient dans un français approximatif sur les réseaux sociaux. Qui ne savent parler aucune langue finalement.  Parce que quand vous vérifiez, elles ne savent parler ni le français, ni leur langue maternelle en tant que tel. Ce n’est pas ça que nous devons servir à nos jeunes filles », rejette-t-elle.  

 

Revivez ici l’entretien avec Calixthe Beyala sur Balafon Télévision

https://www.facebook.com/balafontv237/videos/931340665274419/

 


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