En ce moment

Titre

Artiste

Background

  • Non classé

Trafic de fœtus et avortements illégaux : le réseau exposé par un journaliste

Écrit par sur 22 juillet 2020

BALAFON MUSIC AWARDS 2022 C'EST LANCÉ ! CLIQUEZ POUR VOTER !!!




Un réseau d’avortement, de mutilation génitale et de vente de fœtus démantelé au quartier Obili dans la ville de Yaoundé. Le pot-eau-rose a été découvert par le journaliste défenseur des droits de l’homme Polycarpe Atangana. Ce dernier s’était fait recruté par un étudiant de 5ème de médecine à Yaoundé. Un travail qui va lui permettre de découvrir un trafic macabre effectué par des étudiants qui menaient une vie luxueuse.

Recruté comme chauffeur il y’a plus de trois semaines par un étudiant de 5ème année dont la vie luxueuse intriguait le voisinage, le journaliste défenseur des droits de l’homme Polycarpe Atangana va en fait utiliser ce poste pour mener une enquête qui vient de faire éclater un réseau d’avortement et de vente de plus de 300 fœtus « M Kamta Cédric étudiant en médecine fait dans des avortements illégaux et le trafic des fœtus. Il ne jouit pas d’une autorisation qui lui permet de faire avorter les femmes. La tranche d’âge des femmes qui venaient se faire avorter chez M Kamta était entre 15 et 30 ans. Et ces fœtus étaient acheminés vers des clients ».

Au cours de son enquête et de nombreuses interrogations posées au mis en cause, celui-ci apprendra que plus de 20 femmes ont perdu la vie au cours de ces pratiques d’avortement : « Lors de nos conversations je lui ai demandé s’il n’a pas encore eu de désagrément pendant ces pratiques. Iil m’a répondu bien sûr, il y’a 20 femmes qui ont déjà perdu la vie. Moi je fais ce que j’ai à faire. Il y’a 300 fœtus qui ont déjà été tués ». Dans  un extrait audio capté au cours de l’enquête, on peut clairement entendre l’accusé Kamta et une cliente: « -Kamta : Moi je savais déjà que demain on va finir avec à la clinique. Çà sera bien. Quelles sont tes modalités ? Tu paies combien aujourd’hui ? – Cliente : Tu m’intimides. Je vais donner 20 et 20. 20 mille aujourd’hui et je solde mardi ». A l’issue de ces avortements, les fœtus sont vendus.

Après avoir collecté des conversations audio, recensé les médicaments utilisés dans le processus d’avortement et autres,  le journaliste Polycarpe Atangana va les mettre à la disposition de la police judiciaire. En attendant la suite de cette affaire qui engage des mineures dont une élève en classe de Terminale, la petite amie du nommé Kamta, un Médecin généraliste dans la ville de Yaoundé, la société se pose des questions sur la banalisation des trafics d’organes qui prospèrent au pays et le sort réservé à ceux qui sont découverts.

 

Claire-Luce Angouande


Les opinions du lecteur

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *