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Santé publique : le projet du vaccin contre le cancer du col de l’utérus au Cameroun a du mal à fédérer toutes les couches sociales.

Écrit par sur 23 juillet 2020

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Le projet du vaccin contre le cancer du col de l’utérus annoncé pour prendre effet en septembre 2020, quelques hommes politiques disent toute leur inquiétude sur les risques que cela peut avoir sur les filles camerounaises, des risques relativisés par le personnel de santé.

Le nombre et l’Age des filles

Elles seront 339 908 prises au hasard, âgées de 9 ans au moins et inscrites dans les établissements d’enseignements primaires des différentes régions du pays à servir de cobaye. Ces jeunes filles qui recevront à partir du 23 septembre 2020, le sérum le Gardacil, conçu pour les protéger du cancer du col de l’utérus. La précision est faite dans une note signée le 30 juin 2020 au nom du ministre de l’éducation de base, par  Asheri Kiloh, Secrétaire d’Etat auprès dudit ministère. La note appelle les délégués régionaux de l’éducation de base du pays à prendre des mesures pour faciliter la vaccination contre le cancer du col de l’utérus dans les écoles du pays.

Controversé en France, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus trouve des cobayes au Cameroun.

Ce qui suscite d’ailleurs l’indignation de quelques politiciens. Anne féconde Noah porte-parole du président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) affirme que : « nous avons regardé des vidéos des experts occidentaux. Il ressort que ces médicaments contiennent des substances nocives pour la jeune fille. On se demande comment le gouvernement de notre pays peut permettre cela et surtout sans faire de communication autour ».

Pour les médecins, on relativise ces risques. Dr Otti, médecin à la retraite explique que : «même les aliments que nous mangeons, il y’a des personnes qui peuvent faire des allergies, à tel ou à tel aliment. Alors qu’en réalité c’est un aliment qui peut être bon pour l’organisme. Don en tant que médicament, il y a un effet escompté ; c’est-à-dire qu’il protège l’organisme, mais il existe pour certains vaccins, des effets indésirables pour l’organisme. »

Notons qu’au sein de l’opinion, de nombreuses questions persistent

Les filles cobayes ont-elles été examinées en amont pour vérifier si les parents, peut-être médecins, ne leur ont pas déjà fait prendre le vaccin ? Les filles ont-elles le bon âge pour recevoir ce vaccin ? N’y a-t-il aucune réaction allergique à même de conduire à leur stérilité ? Tous des aspects sont à élucider.

Zavier Raoul Elong


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