En ce moment

Titre

Artiste

Background

  • Non classé

8 mars sanglant au Cameroun

Écrit par sur 10 mars 2020

BALAFON MUSIC AWARDS 2022 C'EST LANCÉ ! CLIQUEZ POUR VOTER !!!




La célébration de la 35 ème édition de la journée internationale de la femme a été ponctuée par des attaques meurtrières attribuées aux groupes armées sécessionnistes.   

Dimanche 8 mars 2020, journée internationale de la femme (Jif), la ville de Bamenda, capitale de la région du Nord-Ouest, a été  le théâtre d’un attentat à la bombe qui a fait un mort et sept blessés graves. De sources officielles, c’est aux environs de 10 heures que les terroristes ont activé un engin explosif à une centaine de mètres de la tribune officielle de la place des cérémonies dans la ville de Bamenda. Dans les détails des dégâts humains causés, on a  un militaire tué et cinq autres gravement blessés, de même que  deux fonctionnaires de la police et un civil. Selon le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, les sept blessés graves ont été évacués à l’hôpital général de Douala par voie aérienne et immédiatement pris en charge.

A Galim aussi

Déjà la veille 7 mars au soir, une autre attaque a eu lieu dans la localité de Galim dans le département des Bamboutos, région de l’Ouest limitrophe de la région du Nord-Ouest en crise. Des individus lourdement armés, toujours selon des sources officielles,  en provenance du Nord-ouest ont fait irruption dans la ville à bord de motos. Ces derniers ont pris d’assaut la brigade territoriale de gendarmerie et le poste de sécurité publique de  l’arrondissement de Galim. Suite à des échanges de tirs entre assaillants et forces de défense, deux gendarmes et deux  fonctionnaires de la police ont été abattus, en plus d’un civil qui était en garde à vue et de trois autres civils assassinés au passage par les assaillants.

Réaction gouvernementale

Suite à ces deux attaques terroristes dans les villes de Galim à l’Ouest et de Bamenda au Nord-ouest, le gouvernement camerounais dénonce le silence des organisations non gouvernementales et autres acteurs de la communauté internationale. René Emmanuel Sadi  le ministre de la Communication, dans un communiqué rendu public le 8 mars au soir, affirme que les commanditaires de ces attaques continuent de bénéficier du soutien et de la protection de certains partenaires internationaux. Il appelle d’ailleurs les pays amis et les partenaires internationaux du Cameroun à condamner avec une égale détermination ces attaques terroristes dont est victime le peuple camerounais.

La Rédaction


Les opinions du lecteur

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *